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La Gazette

En ce mois de novembre, nombreuses seraient les raisons de ne pas voir la vie en rose (et qui pourrait nous en vouloir ?). Et pour faire face à tous ces problèmes, quoi de mieux qu’une bonne revue de presse orientée sur des solutions concrètes ? Avant de plonger dans le vif du sujet, prenez une grande inspiration, regardez par votre fenêtre et observez les feuilles multicolores dans les arbres (ou sur le sol), buvez une grande gorgée de votre meilleur thé, et souriez, ça ne coûte rien et ça fait du bien.



Libérez les nuages, rendez-nous le soleil


On commence par des bonnes habitudes à prendre autour de l’usage du numérique, et de l’informatique en nuage (dit « cloud ») notamment. Là encore, ça ne coûte rien, et ça permet à chacun d’avoir un impact positif sur l’environnement. Quand on sait que quelques emails envoyés par jour, finissent par représenter l’équivalent de centaines ou de milliers de KM réalisés en voiture sur une année, on se dit qu’on peut y réfléchir à deux fois avant de cliquer sur « envoyer ».


Quelques idées en vrac :

  • On supprime ses mails inutiles dans sa boite de réception, puis on supprime les mails dans la corbeille (la France qui télétravaille devrait avoir le temps de prendre 30 minutes pour faire ça avant la fin du confinement. D’autant que le nombre d’échange de mails devrait encore exploser en cette période).

  • On ferme les onglets dont on ne se sert plus. Et on éteint son PC quand on a terminé ce qu’on avait à faire.

  • On enregistre nos favoris pour éviter de demander à Google le lien vers Youtube 10 fois par jour.

  • D’ailleurs on essaye d’utiliser des moteurs de recherche plus responsables, ils marchent presque aussi bien que le géant du web.

  • On achète des produits reconditionnés, et on ne cède pas au renouvellement systématique de nos télés, tablettes ou smartphones : la tendance slow-fashion, pour une mode éthique et responsable doit aussi s’appliquer à l’électronique.


Pour plus d’informations et de bonnes idées, je vous renvoie vers un article toujours d’actualité, bien que ne datant pas d’hier : vous saurez quel est l’impact de notre consommation digitale.



Lutter contre le green-washing


Le gouvernement, au milieu du tumulte actuel, a tout de même pris le temps de missionner un spécialiste de l’environnement pour travailler sur des propositions visant à lutter contre le green-washing. Espérons que cela porte ses fruits avec des actions concrètes, permettant de mettre en valeur les entreprises étant réellement dans une démarche éco responsable. Et si vous ne savez pas ce que c’est, nous vous invitons à lire notre article dédié au green-washing.



Ecosia : simplicité et sincérité


On termine cette revue de presse avec une interview de Christian Kroll, le fondateur d’Ecosia, « le moteur de recherche qui plante des arbres ». Une interview inspirante, vraie, et qui démontre la démarche sincère du fondateur et de tous ceux qui travaillent pour Ecosia. Il y présente également sa vision pour l’avenir, et notamment son projet de carte bleue en bois, pour réduire l’utilisation du plastique. Une lecture inspirante, apaisante, et pleine d’une positivité qui ne peut que faire du bien en ce moment.



Un peu d’égocentrisme ne fait jamais de mal


N'dolo référencé sur le portail « Marques de France » dédié aux marques 100% made in France, et on est très content que notre travail soit reconnu par des gens qui portent le local dans leur cœur !

Dernière mise à jour : 30 sept. 2020

Comment ne pas consacrer cette revue de presse à un hommage appuyé au mouvement #BlackLivesMatter et à toutes les victimes de violences racistes à travers le Monde. Il est incroyable qu’aujourd’hui certains continuent de faire des différences de traitement envers d’autres Êtres Humains sur le seul critère qu’est la couleur de leur peau.


Parti des USA, ce mouvement nous concerne également


Evidemment, chez N’dolo, nous nous joignons aux protestations et crions notre indignation et notre volonté de voir ces agissements s’arrêter. Nous sommes fiers que des rassemblements mêlant hommes et femmes de tous âges, de toutes couleurs de peau, et de toutes origines, aient lieu en ce moment partout dans le Monde. Parce qu’évidemment, ne nous voilons pas la face, ce n’est pas qu’un problème américain. Ici aussi les mots #IcantBreathe trouvent un écho. Ici aussi la violence policière existe, sous diverses formes : tutoiement, contrôles à l’excès, arrestation parce que « tu ressembles à la description : un jeune homme noir avec un sweat rouge », etc.


Et nous sommes tristes de voir que nos dirigeants français appellent à l’annulation de ces rassemblements sous prétexte de crise sanitaire (prétexte qui ne s'applique plus quand il s'agit de prendre les transports en commun ou d'envoyer nos enfants à l'école). Nous avons tous vu ces images des manifestants masqués, distants les uns des autres, s’efforcer de respecter les gestes barrières. Nous sommes tristes que nos dirigeants ne prennent pas davantage la parole pour soutenir ces mouvements populaires, qui sont avant tout des preuves d’Humanité et un appel au vivre ensemble. Nous sommes tristes que certains grands médias continuent de laisser une place majoritaire à la parole d’éditorialistes racistes qui ne cherchent qu’à mettre de l’huile sur le feu pour discréditer ces mouvements. Qui osent inverser le rapport de force en essayant de nous faire croire que les premières victimes du raciste ce sont les blancs. Qui nous disent que « les noirs sont avant tout tués par des noirs » comme si (peu importe la véracité ou non de cette « information ») cela pouvait justifier des meurtres racistes. Qui nous disent que le « privilège blanc » n’existe pas (à ce sujet, écoutez la magnifique lettre ouverte de Virginie Despentes).


Au-delà de la communauté opprimée


Nous n’oublions pas non plus toutes les victimes de racisme issues des autres communautés (asiatiques, arabes, musulmans, juifs, kurdes…), ainsi que les victimes de toutes discrimination. Nous sommes tristes de constater tout le chemin qu’il reste à parcourir mais voulons penser qu’un jour le monde ira mieux. Nous voulons penser que notre enfant lusitano-franco-camerounais n’aura pas à subir ces regards, ces remarques, ces brimades. Nous voulons penser que chacun de nous pouvons, à notre échelle, faire de petites choses pour convaincre « l’autre » que nous sommes tous égaux. Et nous pensons que cela passe avant tout par l’éducation de nos enfants, parce que comme le dit le rappeur Medine « c’est mieux de construire des enfants forts, que de réparer des adultes cassés ».


Heureusement, on voit ces derniers jours des images puissantes qui nous laissent penser que les choses évoluent. La contestation ne vient plus uniquement du peuple opprimé, ni même du peuple tout court, mais apparait petit à petit au sein même des institutions. Aux Etats-Unis, des policiers commencent eux aussi à mettre un genou à terre lors de manifestations #BlackLivesMatter. On également vu qu’à Washington, la Ville a autorisé que soit peint le slogan « Black Lives Matter » en lettres géantes sur un boulevard en face de la Maison Blanche. Dans une moindre mesure, le #BlackOutTuesday, a montré que de nombreuses personnes se sentent concernés par ces problèmes.


Et après ?


Evidemment, nous ne sommes pas naïf, et nous savons que tout peut retomber en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. D'ailleurs, ce mouvement global est l’occasion de voir ce qui ressemble fortement à des coups de communication, voire des récupérations par de nombreux dirigeants du monde politique, industriel ou sportif. Le dernier exemple en date étant celui du président de la NFL qui s’est "excusé de ne pas avoir écouté les joueurs plus tôt" sur la question du racisme… 4 ans après le genou à terre de Colin Kaepernick.

Alors, il faut savoir prendre ce qu’il y a à prendre, mais surtout tirer un maximum de positif de tout ce qui se met en place en ce moment, en espérant que ce mouvement sera durable et pas seulement un effet de mode.

  • Photo du rédacteur: Odile
    Odile
  • 13 mai 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 sept. 2020

Ça y est le 11 mai est passé ! Nous sommes enfin libres (j’ai en tête une chanson de Disney en rapport avec une reine et de la neige, mais je vais vous l’épargner). Et pour le troisième post de cette gazette, après un portrait et un article, place à notre première revue de presse. Cet exercice de style a pour but de partager les news autour des thèmes de la mode et du « consommer autrement ». Nous partagerons ici une courte liste de liens vers des articles qui nous ont tapé dans l’œil, et qui n’ont évidemment pas la prétention d’être une revue exhaustive des Nouvelles du Monde.

On démarre avec le nouvel accessoire de mode inévitable. Imposé par les mesures de prévention mises en place dans les lieux publics. Il peut être jetable, fait maison, lavable, beau ou pas. Vous l’avez compris, notre nouveau meilleur ami est le masque. Et puisqu’il est quasi impossible de s’en passer, certains ont eu la bonne idée de les rendre beaux, voire stylés (tant qu’à faire).

D’ailleurs, petit teasing : d’ici quelques semaines, notre e-shop devrait ouvrir pour que vous puissiez acheter des masques Made in France et homologués.

On continue cette revue de presse avec le billet de Majdouline Sbaï, sociologue spécialisée en environnement qui, comme nous, met en avant l’importance de repenser nos modes de consommation, notamment en ce qui concerne ce que nous portons au quotidien : nos vêtements. Un billet relativement court mais qui met en avant des messages clés dans lesquels nous nous retrouvons, car ils correspondent à plusieurs de nos engagements.

Enfin, et parce qu’il n’y a pas que la mode dans la vie, on termine avec 3 bonnes raisons de choisir les circuits courts dans sa consommation alimentaire. Un mode d’achat qui a fait de nouveaux adeptes pendant les longues semaines de confinement que nous venons de vivre.

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