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La Gazette

Dernière mise à jour : 30 sept. 2020

Bonne nouvelle : pas besoin de faire la révolution pour être un peu plus éco-responsable ! Il suffit d’appliquer quelques gestes au quotidien pour déjà avoir un impact positif sur la planète. Voici une liste non exhaustive de petits rien qui feront un grand tout :


1. On arrête les bouteilles en plastique. On investit dans une bouteille en Inox qui nous suivra partout quel que soit le besoin : froid ou chaud, c’est vous qui décidez. Bien plus pratique qu’une bouteille en plastique et bien moins cher ! Le must : on la customise à son goût.

2. On fait le tri sélectif ! Fini de jeter sans regarder. On s’organise : une poubelle normale, une autre pour le recyclage, une dernière pour le verre.

3. On achète moins mais mieux. Fini de financer la fast fashion. Pas besoin d’avoir 36000 pantalons ou tops dans son placard. D’abord ça fait du bien au porte-monnaie, et en plus ça libère de la place dans l’armoire.

4. On privilégie la marche ou les transports en commun pour les courts et moyens trajets. On réduit ainsi notre impact écologique. Et si la voiture est indispensable alors on essaie de faire du co-voiturage. C’est bien plus sympa à deux ou plus.

5. On utilise du savon plutôt que du gel douche. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que le contenant du gel douche est en plastique et que le plastique ça pollue. De plus, le savon dure plus longtemps.

6. On fait le ménage dans sa boite mail. Spams, newsletters, vieux emails : si après leurs lectures on n’en a plus l’utilité, on les envoie dans la corbeille, puis on va dans la corbeille pour les supprimer définitivement. En effet, nos mails sont stockés dans des datacenters qui sont énergivores et qui sont dont donc de gros pollueurs.

7. On va au supermarché (ou au Marché) avec des tote bags pour ne pas avoir à acheter des sacs en plastique.

8. On achète des fruits et légumes de saison, et si possible produits proche de chez nous. Et on achète en vrac : non au suremballage !

9. On chauffe son appartement ou sa maison à 19 degrés maximum pour ne pas surconsommer. Si on a froid, on opte pour une deuxième couche. Et si malgré la deuxième couche on a toujours froid, rien de mieux qu’une bonne vieille bouillotte.

10. Avant de consommer, on se demande si c’est vraiment indispensable. Si la réponse est non, alors on ne consomme pas !

En appliquant ces quelques règles au quotidien, vous limiterez votre impact écologique et surtout vous vous sentirez beaucoup mieux. Pourquoi ? Parce que faire du bien à la planète c’est se faire du bien à soi !



YAPLUKA…



Dernière mise à jour : 30 sept. 2020

Si les textiles wax sont aujourd’hui facilement associés à l’Afrique, et en particulier aux boubous, leur existence et leur histoire dépassent ce continent. Nés en Indonésie (où on les appelait les batiks), ces tissus ont ensuite été importés pour être portés de manière « brute » (les fameux boubous) ou cousus sous formes de vêtements plus classiques (robes, pantalons…).

Mais au-delà de l’aspect vestimentaire, les tissus wax ont en fait une symbolique et une réelle signification. Celui ou celle qui porte un vêtement en wax véhicule un message et des valeurs.


Le wax comme marqueur social


Le tissu wax est fabriqué grâce à l’utilisation de cire (« wax » en anglais) qui sert à délimiter les motifs en « résistant » aux bains de teintures appliqués sur le tissu. Cette technique a ses défauts, notamment la craquelure de certaines parties de la cire, qui deviennent en fait un gage de qualité puisqu’ils sont la preuve tangible de la technique utilisée. En effet, chaque pièce devient ainsi quasi unique, et il est donc facile (avec des yeux quelque peu entrainés néanmoins) de voir si le wax est véritable ou si le tissu est un simple imprimé.

Historiquement, ces tissus sont nés en Indonésie, mais l’industrialisation de la production des tissus wax s’est développée dans les pays colonisateurs qu’étaient l’Angleterre et les Pays-Bas (ce dernier étant aujourd’hui le foyer du premier fabricant mondial de Wax : l’usine Vlisco - https://www.vlisco.com/fr/). La complexité de la fabrication de ces tissus (impression recto-verso, nombreuses couches de teinture, opérations diverses) a eu deux effets majeurs :

- Une augmentation des coûts de fabrication (malgré des tentatives de simplification des procédés)

- L’arrivée de tissus dits « fancy » (imprimés sur une face unique du tissu) moins chers à fabriquer, donc plus accessibles.


Ceci a créé une distinction forte entre ces deux types de tissus, qui sont devenus des marqueurs pour ceux qui les portent : le coût des tissus wax étant de moins en moins accessible, la classe populaire y a moins facilement accès. Tel un produit de luxe, le tissu wax est donc devenu un marqueur social. Ce produit populaire, issu des pratiques traditionnelles, est aujourd’hui exhibé (par certains) comme un produit de luxe qui montre leur appartenance (réelle ou prétendue) à une classe aisée.


Chaque motif est un message


Au-delà de ces aspects économiques, ce tissu traditionnel (wax ou fancy) porte aussi un message intrinsèque en fonction du motif qu’il représente. Si ces types de tissus sont, aux yeux du grand public, facilement associés au continent Africain, les motifs qu’ils revêtent permettent, eux, de marquer une appartenance géographique, voire une appartenance ethnique, plus fine, ou de passer un message politique, religieux, ou social. Ajoutons que le nom donné à chaque tissu peut-être lié aussi bien à ce qu’il représente (quelques exemples sont donnés juste après) qu’à un évènement qui a eu lieu au moment où le tissu a été commercialisé, comme par exemple :


- « Si tu sors, je sors » : ce pagne est un message d’égalité homme/femme (et un avertissement de la femme à son mari).


- « Aka-Anghui » : Hortense Aka-Anghui était Député à l'Assemblée Nationale et ministre de la promotion des femmes. Son nom a été donné à un motif qu’elle a porté en pagne en passant à la télévision dans les années 1980.



- « Fleur de mariage » : Ce pagne orné de fleurs d’hibiscus est traditionnellement offert aux jeunes mariés. Il symbolise le bonheur dans le mariage et est source (selon la croyance) de richesse et de réussite. On le retrouve sur notre t-shirt "bleu, blanc, rouge" en coton bio.


- « Femme capable » : en opposition au pagne « Mari capable » (porté par les femmes qui souhaitent montrer que leur mari est capable de les entretenir et de leur offrir tout ce qu’elle souhaite – y compris des pagnes), le pagne « Femme capable » est une manière pour la femme de marquer son indépendance, son autonomie, et sa capacité d’entreprendre et de prendre soin d’elle.



Sources :

Wax, d’Anne-Marie Bouttiaux, éditions Hoëbeke

Dernière mise à jour : 30 sept. 2020

La mode est un éternel recommencement parait-il. Nombreuses sont les vêtements qui ont traversé les générations, en étant tour à tour « à la mode », puis « ringardes », puis de nouveau « à la mode », etc.

Chez N’dolo, nous prônons une mode éthique et éco-responsable. C’est pourquoi nous ne commercialisons que des produits durables, en coton bio (et Made in France) : des vêtements de qualité, et un style qui ne suit pas les tendances et les diktats de l’industrie de la mode, et qui ne deviendront donc jamais ringards. Pour cela, rien de mieux que de proposer des basiques. Un basique, pour nous, c’est un vêtement qui ne lasse pas celui qui le possède.

Sans avoir la prétention d’être des gourous de la mode, et conscients que le style est avant tout une affaire personnelle, mon associé (qui se trouve être également mon mari) et moi-même vous présentons ici nos basiques. Témoignages.



Odile : du blanc, de la marinière, et des accessoires pour varier les styles.

"En ouvrant ma penderie, il est facile de deviner les pièces qui sont mes intemporels : t-shirts blancs ou noirs, jeans, chinos et marinières (manches courtes, manches longues, col rond, col V, tout y est !). Ces éléments s’accordent en toute situation et en toute saison. L’objectif est d’éviter d’avoir une pièce qui ne s’accorde qu’avec peu d’autres, et qui trainera donc au placard des semaines et des mois.

En revanche, hors de question d’avoir l’impression d’être habillée chaque jour pareil. C’est pourquoi mes t-shirts ne sont pas toujours unis (un petit logo par ici, une phrase par-là).

A côté de cela, j’agrémente mes tenues d’accessoires qui vont me permettre de varier chaque jour mon style autour de cette composition de basiques :

- Ceintures : fine ou large, unie ou à motifs.

- Boucles d’oreilles : en perles, pendantes, ou colorées

- Chaussures : les baskets pour le confort, les ballerines pour les jours de chaleur et les talons pour les rendez-vous professionnels

- Vestes : en jean (la classique, intemporelle), la veste de blazer, ou la veste de sport pour trainer à la maison le dimanche

- Robes : pour varier les plaisirs et être la plus belle aux anniversaires, mariages, etc."


Cyril : en chemise ou en polo, mais toujours en chino !


"Mes basiques ont évolué au fil des ans : les jeans et t-shirts, bien que toujours présents, ont fait une grande place aux chinos, polos et chemises. Alliant confort et élégance, ces pièces me permettent aussi bien d’assurer mes rendez-vous professionnels (en chemise) que de partager un samedi convivial autour d’un barbecue (en polo). Le chino, lui, est devenu mon meilleur ami, que je délaisse quand même quelques fois pour un bon vieux jean. Niveau couleur, rien de trop original, et c’est bien cela qui me permet de conserver mes vêtements à travers les saisons et les collections sans avoir à en changer tous les six mois :

- Pour les chinos : du noir, du bleu marine et du beige pour les tenues formelles. Un vert et un gris pour les jours off.

- Pour les chemises : du blanc et du bleu uni, un peu de rayé et de carreau. Et une chemise à motifs « discrets » pour ne pas m’en lasser.

- Pour les polos : en plus du blanc et du gris, quelques couleurs pour égayer mon style le week-end.


Comme Odile, j’aime agrémenter mes tenues d’accessoires mais ma liste est moins longue :

- Des montres : des variations de bleu et de marron pour les montres classiques, et une montre connectée pour un look plus décontracté.

- Des chaussures : baskets grises ou blanches, ou chaussures de ville marrons. Là encore, ça s’accorde avec tout. Que du basique on vous dit !

L’important pour moi, comme pour Odile, c’est que chacun se sente à l’aise dans ce qu’il porte. C’est la base la plus importante pour sélectionner ses propres basiques et entrer dans une démarche éco-responsable. Ce que nous ne voulons pas, c’est un système qui pousse les gens à consommer des vêtements comme des produits jetables, voire à usage unique (poussés par certain(e)s pour qui il est hors de question d’être vu(e)s deux fois dans la même tenue…)."


Encore une fois, le basique est une affaire personnelle, et avant tout, une affaire de style. Et surtout n’oubliez pas, comme disait Coco Chanel : « La mode se démode, le style jamais ».

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